Réponses au test de connaissances

Question 1 : Quelle est la force de décélération subie dans un hélicoptère (en moyenne).

  • A : 0,01 G
  • B : 0,1 G
  • C : 0,5 G
  • D : 1 G

Question 2 : Quelle est la force de décélération subie dans une ambulance (en moyenne).

  • A : 0,1 G
  • B : 0,5 G
  • C : 0,9 G
  • D : 1 G

Incontestablement, le transport héliporté est le moins « agressif » pour un patient, surtout traumatisé.

Question 3 : Proportion d’accidents fatals liés à un vol héliporté sanitaire.

  • A : 0,11 / 10 000 missions
  • B : 0,1 / 1000 missions
  • C : 1 / 10 000 missions
  • D : 2 / 10 000 missions

Question 4 : Quelle est l’état d’accompagnement principal d’une hyperosmolarité ?

  • A : Polypnée.
  • B : Hypertension artérielle.
  • C : Hypercétonémie.
  • D : Déshydratation.

La déshydratation est majeure d’abord extra puis intra cellulaire. Les complications de cette déshydratation sont responsables de la forte mortalité.

Question 5 : Quelle est la complication commune aux médicaments suivants : paracétamol. Hydroxyzine. Diazépam. Phénobarbital. Acide valproïque. Oestroprogestatifs. Gilbenclamide. Théophylline ?

  • A : Aplasie.
  • B : Troubles de la conscience.
  • C : Hypoglycémie.
  • D : Porphyrie aiguë intermittente.

Porphyrie aiguë intermittente. Elle est retrouvée chez les patients souffrant d’un déficit héréditaire dans la chaîne de biosynthèse de l’hème.

Question 6 : L’association d’une hypotension artérielle, d’une asthénie, de douleurs abdominales et de palpitations vous évoque les effets indésirables :

  • A : D’un traitement par inhibiteurs calciques.
  • B : La prise chronique d’antihypertenseurs centraux (clonidine).
  • C : La prise d’alpha bloquants.
  • D : La prise de dérivés nitrés.

Question 7 : Un vacancier rentre de l’Afrique de l’Ouest après un séjour de deux semaines. Il vous évoque des vertiges, une anxiété inhabituelle chez ce bon vivant, quelques cauchemars, des paresthésies. Vous mettez en cause :

  • A : L’excès de boissons durant son voyage.
  • B : Le décalage horaire.
  • C : Le Lariam (méfloquine).
  • D : Une maladie parasitaire.

Le Lariam a des effets indésirables qui peuvent être persistants de par la longue durée d’action du médicament (3 semaines de demi-vie). Les troubles neurologiques imposent l’arrêt immédiat du traitement.

Question 8 : Des ouvriers victimes d’une explosion de gaz dans un bâtiment vous sont conduits aux urgences. Ils étaient proches du site. Ils sont conscients et n’ont que peu de lésions apparentes. Quel est l’examen à ne pas oublier ?

  • A : La Rx tu thorax.
  • B : L’otoscopie.
  • C : L’ECG.
  • D : L’échographie « FAST ».

L’otoscopie doit être systématique à la recherche de lésions de « blast ». L’absence de lésions ne signe toutefois pas l’absence de « blast ».

Question 9 : Dans la prise en charge d’une tachycardie supra-ventriculaire, il est recommandé de tenter une manœuvre de Valsalva. Le patient expire à glotte fermée en se pinçant le nez et en fermant la bouche, et, ce, durant 15 secondes.
Quelle technique permet d’améliorer cette manœuvre ?

  • A : Surélever immédiatement après les jambes du patient, à 45°, et, ce, pendant 15 secondes.
  • B : Placer de la glace sur le front du patient.
  • C : Faire marcher le patient.
  • D : Lui tapoter les joues.

Cette manœuvre modifiée a été proposée par le Dr Andrew Appeldoam du Royal Devon Hospital. Un essai (REVERT) a été publié dans le Lancet.

Question 10 : Un jeune homme arrive aux urgences pour une douleur thoracique soudaine. Il ne présente pas de dyspnée. Vous évoquez un pneumothorax spontané primaire. Quelle est la limite d’espace interpleural vous permettant de sursoir à une évacuation ?

  • A : 10 cm.
  • B : 8 cm.
  • C : 6 cm.
  • D : 3 cm.

Par ailleurs la ponction-exsufflation est reconnue comme aussi efficace qu’un drainage thoracique.