Dernières publications
Annals of Emergency Medicine
Vol. 69. N°1
Contrôle de la température et durée du coma chez les survivants d’un arrêt cardiaque (AC).
Bentley Bobrow, et al. Arizona. bentley.bobrow@azdhs.gov
Dans une cohorte de 573 patients ayant bénéficié d’un contrôle de la température après un arrêt cardiaque, 316 retrouvèrent une réactivité et 60 se réveillèrent 48 heures après le début du réchauffement. Par ailleurs, 8 patients ne devinrent réactifs qu’après 7 jours, dont 6 avec un bon niveau neurologique. Pour les auteurs, la durée du coma post AC n’est pas corrélée à la qualité de la survie.
The American Journal of Emergency Medicine
Vol.34. N°12
Intérêt d’une administration précoce d’épinéphrine dans les arrêts cardiaques préhospitaliers.
H. Tanaka, et al. Japon. hidetana@kokushikn.ac.jp
Les auteurs ont évalué le devenir neurologique à un mois de patients victimes d’un arrêt cardiaque (AC) préhospitalier et en fonction de la précocité d’administration d’épinéphrine. Sur une durée de 4 ans, 119 639 AC devant témoin ont pu être collationnés. Quatre groupes ont été constitués : épinéphrine avant la 18ème minute, avant la 23ème minute, avant la 29ème minute, et dans l’heure. Le bénéfice neurologique est significativement en faveur d’une injection précoce d’épinéphrine.
Arrêt cardiaque extra hospitalier en relation avec une hémorragie intracrânienne.
Jonghwan Shin, et al. Corée. dremkks@snubh.org
Dans un groupe de 804 patients victimes d’un AC extra hospitalier, 92 (11,4%) présentaient une hémorragie intracrânienne initiale. Parmi eux, 79 avaient, en sus, une hémorragie sous durale. Malgré un ROSC initial, l’évolution neurologique a toujours été défavorable.
EtCO2 initial et devenir des arrêt cardiaques intra-hospitaliers.
An-Yi Wang, et al. Taïwan. anyimilk@gmail.com
Dans un groupe de 202 patients, victimes d’un AC intra hospitalier, un rythme chocable a été analysé dans 11,8% des cas. L’EtCO2 était mesuré précocement. Seuls les patients ayant un EtCO2 au-dessus de 25,5 mmHg présentaient un ROSC soutenu.