The American Journal of Emergency Medicine – partie 3
Vol.35. N°4.
Effets secondaires de la morphine aux urgences
Vincent Bounes, et al. Cohorte internationale. bounes.v@chu-toulouse.fr
Dans ce travail prospectif, observationnel dédié aux effets secondaires d’un traitement morphinique chez des sujets de plus de 18 ans, 23 départements d’urgence français et américains ont été impliqués. Chez les 1 128 patients inclus, le score initial de douleur était de 8/10 versus 3/10 après morphine. Au total, 25% d’effets secondaires ont été notés, dont 2% jugés sérieux. Nausées et vomissements étaient le plus souvent notés. Une prophylaxie antiémétique (métoclopramide ou faibles doses de naloxone) devrait être proposée aux sujets ayant des antécédents de mal des transport ou de nausées post anesthésie.
Pincement inspiratoire des ailes du nez comme signe marquant d’une acidose respiratoire
José Gregorio Zorilla-Riviero, et al. Barcelone. jzorilla@althaia.cat
Ce travail observationnel, prospectif, a permis de déterminer qu’un pincement inspiratoire des ailes du nez était noté chez 95% des patients en dyspnée et acidose respiratoire. Ce signe clinique simple permet d’alerter les soignants sur la nécessité d’une prise en charge spécifique urgente.
RCP assistée par téléphone : est-elle pertinente ?
Ruben Navarro-Paton, et al. Espagne. ruben.navarro.paton@usc.es
Dans un travail aux conclusions surprenantes, les auteurs comparent, sur mannequin, l’efficacité de manœuvres de compressions thoraciques seules réalisées par des sujets non entraînés guidés par téléphone et par des sujets entraînés à la RCP. La qualité des compressions est meilleure dans la deuxième série (heureusement !), mais cela ne justifie pas, comme le suggèrent les auteurs, de remettre en cause les manœuvres guidées par téléphone.
Intérêt de l’échographie chez les enfants présentant une exacerbation aiguë de leur asthme
Samantha Dankoff, et al. McGill. Montréal. sasha.dubrovsky@mcgill.ca
Les auteurs ont inclus dans leur étude, des enfants en exacerbation asthmatique, âgés de 2 à 17 ans. L’échographie était déclarée positive lorsque plus de 3 « queues de comète » était visibles en intercostal, et/ou des anomalies pleurales. Ces signes échographiques justifient, pour les auteurs l’hospitalisation en soins aigus.