European Resuscitation Council

28-30 septembre 2017, Freiburg

Influence du mode de ventilation mécanique sur la qualité des compressions thoraciques manuelles réalisées lors d’un arrêt cardiaque.
Tillman Speer, et al. Hambourg.
Ce travail a été conduit sur un modèle de simulation. Les différents modes de ventilation testés ont été : Intermittent Positive Pressure Ventilation (IPPV), Bilevel Positive Airway Pressure (BiLevel) et un nouveau mode synchronisé (CCSV). Les auteurs ont constaté une meilleure profondeur de compression avec le mode synchrone (CCSV).

Intérêt d’un message texte envoyé sur le téléphone de sauveteurs localisés comme proches d’un arrêt cardiaque.
Rudolph Koster, et al. Amsterdam.
La ville d’Amsterdam s’est non seulement dotée de défibrillateurs automatisés externes (DAE) en nombre et tous géo-localisés, mais a aussi formés de nombreux secouristes volontaires. Ces secouristes sont eux aussi géographiques localisés (lieux de travail, domicile…). Ils sont alertés lorsqu’un appel pour arrêt cardiaque arrive à la centrale. La centrale leur envoie un texte court sur leur téléphone indiquant le lieu où est la victime et le lieu où se trouve le DAE le plus proche. Après 4 ans d’expérimentation, les auteurs concluent en une densité optimale de 2 DAE et 10 à 20 secouristes par km2.

Formation des enfants aux premiers secours.
Balint Banfai, et al. Hongrie.
Les auteurs ont formés 170 enfants âgés de 9 à 10 ans aux gestes de premiers secours : compressions thoraciques et ventilation, constat d’un état d’inconscience, compression d’une plaie hémorragique. La mémorisation, après trois mois, est très élevée et plaide en faveur d’une formation plus généralisée des enfants de cette tranche d’âge.