Annals of Emergency Medicine

Volume 68. N°3

Diagnostic d’une dysfonction ventriculaire droite dans le cadre d’une embolie pulmonaire.
Anthony Weekes, et al. USA. anthony.weekes1@gmail.com
Dans un travail portant sur 116 patients souffrant d’embolie pulmonaire normotensive, les auteurs confirment l’intérêt de l’échographie pour évaluer la dysfonction ventriculaire droite. Le BNP est sensible, mais peu spécifique. Le dosage de troponine est spécifique mais peu sensible. Le CT scan est assez sensible mais peu spécifique.
Sur l’image échographique C, un ventricule droit fonctionnel est bien visualisé. Il est très dilaté sur l’image D.
 

Réanimation liquidienne précoce dans les chocs septiques.
Daniel Leisman, et al. USA deleisman@gmail.com
Dans ce travail prospectif, les auteurs ont inclus 1 866 sujets, d’âge moyen de 72 ans. 86% reçurent des antibiotiques IV dans les 3 heures et 64% une réanimation liquidienne précoce (<30 minutes). Dans ce sous groupe, la mortalité s’est avérée statistiquement inférieure : 13% versus 18%.
 

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La mesure du diamètre du nerf optique à l’échographie oculaire est un test fiable d’élévation de la pression intra crânienne.
EBEM. Michael Goolieb, John Bailitz

Volume 68. N°4

Fracture de la base du crâne chez l’enfant après un traumatisme crânien fermé.
Michael G. Tunik, et al. mt12@nyu.edu
Travail observationnel intégrant 42 958 enfants. Dans cette cohorte, 558 (1.3%) présentaient des signes physiques pouvant évoquer une fracture de la base du crâne. Mais l’intérêt de ce travail réside dans le suivi des enfants, car il démontre qu’une fracture de la base du crâne sans signe neurologique ne nécessite pas une hospitalisation.

Volume 68. N°5

Etude POKER : propofol ou ketofol pour sédation procédurale.
Ian Ferguson, et al. ianferguson@doctors.org.uk Australie.
Dans ce travail, randomisé en double aveugle, les auteurs ont évalué la satisfaction de 292 patients recevant du propofol et 281 un mélange kétamine propofol. Aucune différence significative n’a pu être déterminée entre les deux groupes. Peut-être une tendance à une analgésie prolongée dans le groupe ketofol.

Asthme aigü de l’adulte : dose orale unique de dexamethasone ou 5 jours de prednisone ?
Matthew W. Rehrer, et al. matthew.w.rehrer@kp.org Californie.
Consultant aux urgences pour un asthme aigü, certains patients recevaient une dose de 12 mg de dexamethasone et quittaient l’hôpital avec des capsules de placebo pour un traitement de 5 jours. D’autres patients recevaient 60 mg de prednisone et des capsules de 60 mg pour un traitement de 5 jours. Tous les patients étaient revus après ce délai de 5 jours. Aucune différence significative n’a pu être notée en terme de sédation de l’asthme aigü entre les deux groupes.

Volume 68. N°6

Efficacité d’une échelle de Glasgow réduite à ses composantes motrices.
Douglas Kupas, et al. USA. dkupas@geisinger.edu
Les auteurs proposent un « Glasgow Coma Scale » ne portant que sur la réponse aux ordres. Une analyse conduite chez près de 400 000 patients confirme qu’un score « commande » <6 est équivalent pour évaluer la gravité à un score usuel <13.

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Revue de littérature
Parmi toutes les thérapeutiques testées, seul le Dropéridol semble efficace pour réduire les nausées à 30 minutes, aux urgences.