Arrêt cardiaque

Défibrillateurs et rythmes non chocables.
Jean-Pierre Tourtier, et al
Les données du registre Réac indiquent (sur 3 ans) que sur 31 981 arrêts cardiaques enregistrés, 28 851 étaient d’origine médicale. Le no flow médian est de 7 minutes, l’âge moyen de 71 ans. Un témoin était présent dans 35% des cas et 49% d’entre eux initie une RCP. La présence d’un DAE est documentée dans 14% des cas et utilisé dans 83% des cas. La simple pose d’un DAE, même non suivie d’un choc électrique, influence de manière significative la survie.


Aéroport : laboratoire de la chaîne de survie extrahospitalière ?
Philippe Bargain, groupe Réac, et al
Les auteurs ont analysé 78 arrêts cardiaques, survenus au sein des aéroports de Paris. Ils sont à 93% d’origine médicale et 30% des victimes avaient des antécédents cardio-vasculaires. La durée de no flow est estimée, en moyenne, à moins de 5 minutes. Les ¾ des victimes ont été pris en charge par un témoin avant l’arrivée des pompiers, dont le délai d’arrivée est inférieur à 5 minutes. A l’arrivée du SMUR, le rythme était non chocable dans 60% des cas. Au total, 37% des victimes ont eu un RACS et 34% étaient vivants à l’arrivée à l’hôpital. A J 30, 14% des patients avaient survécu, avec un bon pronostic neurologique dans 80% des cas.


Peut-on, chez un patient en asystolie, anticiper la notion d’arrêt cardiaque réfractaire avec un autre élément objectif que le temps ?
Pierre Carli, et al
Une dose cumulée d’adrénaline > à 9 mg lors d’une RCP en préhospitalier est associée à l’absence de RACS.


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