Arrêt cardiaque
American Journal of Emergency Medicine
Vol.34 – N°1
Epinéphrine par voie intra-osseuse proximale ou distale, lors d’une fibrillation ventriculaire
James Burgert, et al. Texas. james.burgert@alumni.bcm.edu
Les auteurs ont réalisé leur étude sur des cochons placés en état de fibrillation ventriculaire. De l’épinéphrine était injecté par voie IV ou IO, au niveau huméral ou tibial. Une défibrillation était conduite chaque 2 minutes. La voie d’injection ne modifie pas la fréquence d’apparition d’un ROSC. Seule la rapidité d’injection compte.
The American Journal of Emergency Medicine
Vol. 34 – N°2
Prehospital endotracheal intubation and survival after out-of-hospital cardiac arrest.
Kyung Kang, et al. Korea. kangkyoung83@hanmail.net
Dans un registre coréen de 32 513 patients ayant fait un arrêt cardiaque préhospitalier, 29 684 furent pris en charge par ventilation au masque et au ballon (BVM), et 2 829 bénéficièrent d’une prise en charge avancée des voies aériennes. Parmi eux, 1 195 furent traités par intubation trachéale (ETI), et 1 634 par un dispositif supra glottique (SGA). Il ressort de ce travail d’analyse que la qualité de la survie est meilleure dans le groupe ETI que dans les groupes SGA et BVM.
Amélioration de la macro et micro circulation par un inhibiteur de la phosphodiestérase-5, lors d’un arrêt cardiaque.
Junyuan Wu, et al. Chine. lcscyyy@163.com
Les auteurs ont conduit une expérimentation sur 16 cochons, placés en situation d’arrêt cardiaque (Fibrillation ventriculaire), traités par RCP et défibrillation après 4 minutes. Trente minutes auparavant, les animaux recevaient soit du sérum salé, soit 0.5 mg/Kg de sildénafil. Dans ce groupe, un retour à une circulation spontanée était plus fréquent et plus rapide. Par ailleurs, chez ces animaux, était notée une amélioration de la micro et de la macro circulation.
NDLR : De l’intérêt du traitement des troubles de l’érection.
J Appl Physiol
November 2015
Impact of ventilation strategies during chest compression. An experimental study with clinical observations.
Jean-Christophe Richard, Laurent Brochard, et al. Annecy. Genève
Les auteurs souhaitaient vérifier sur un poumon artificiel les effets induits par une insufflation continue d’oxygène (CFI) durant des compressions thoraciques continues (CTC). Comparativement à une RCP standard avec compressions thoraciques et ventilation alternées, cette CFI associée à des CTC permet un niveau de PAw (Pression airway) qui limite la réduction de volume pulmonaire. La pression négative mesurée améliore le retour veineux.